Chaque année, des milliers de nouveaux arrivants hautement qualifiés s’installent au Canada avec l’espoir de contribuer rapidement au marché du travail. Pourtant, le parcours de reconnaissance des diplômes et compétences obtenus à l’étranger reste souvent un chemin semé d’embûches. Le Labour Market Information Council (LMIC) vient de publier une étude éclairante sur les expériences vécues par ces personnes. Le rapport met en évidence les nombreux défis rencontrés – information insuffisante, démarches coûteuses, délais, manque de clarté – mais aussi des pistes d’amélioration concrètes proposées par les nouveaux arrivants eux-mêmes. Ces résultats constituent des enseignements précieux pour les conseillers en employabilité qui accompagnent les talents francophones et bilingues partout au Canada, hors Québec.

Le rapport souligne que :

• La reconnaissance des diplômes étrangers est un obstacle majeur à l’intégration professionnelle des nouveaux arrivants.
• Le système est fragmenté, lent et coûteux, avec des informations souvent inaccessibles.
• Les nouveaux arrivants dépendent fréquemment de réseaux informels, qui peuvent transmettre des renseignements inexacts.
• Le manque de transparence entraîne frustration, retards et perte de confiance dans le système.
• Même après avoir obtenu une reconnaissance officielle, certains se heurtent à un manque de reconnaissance par les employeurs.
• Enfin, l’absence de données systématiques empêche d’évaluer l’efficacité du processus et de suivre ses résultats sur l’emploi.

Pour améliorer la situation, les participants suggèrent :

• Informer dès l’étranger sur les étapes, délais et coûts.
• Simplifier et uniformiser les guides et checklists par profession et par région.
• Créer un portail centralisé et fiable pour l’information et le dépôt de documents.
• Moderniser les outils numériques pour plus de transparence et de rapidité.
• Collecter et partager davantage de données sur les parcours et sur la perception des employeurs.

Consultez le rapport complet : ici.