La nouvelle frontière du secteur agroalimentaire canadien

Principales conclusions
• En 2023, le secteur agroalimentaire canadien employait 563 000 personnes, mais dans les 10 prochaines années,
l’automatisation menacera un tiers des emplois agricoles (103 665 emplois) et un cinquième des emplois dans la fabrication de produits alimentaires et de boissons (56 130 emplois).
• Dans l’industrie agricole, l’agriculture de précision, les machines de pointe et les outils utilisant la technologie des capteurs sont le plus susceptibles de permettre d’automatiser des tâches répétitives, d’améliorer l’efficacité, de prendre des décisions fondées sur des données et d’optimiser la gestion des ressources.
• Dans l’industrie de la fabrication des aliments et des boissons, la robotique, l’automatisation, l’intelligence artificielle et l’analytique avancée présentent le plus grand potentiel pour ce qui est d’accroître
l’efficacité et la cohérence dans la transformation et le conditionnement des aliments, de permettre de prendre des décisions fondées sur les données et d’améliorer la performance opérationnelle générale.
• Dans l’agriculture, on recherche notamment des ouvriers de serre, des techniciens en horticulture et des technologues en biologie, tandis que dans la fabrication de produits alimentaires et de boissons,
on a besoin d’opérateurs de machines et de procédés industriels, de mécaniciens industriels et de directeurs de la fabrication.
• Bien que les professions des technologies de l’information ne représentent qu’une très petite part de l’emploi sectoriel, celles qui devraient connaître la plus forte croissance au cours de la prochaine décennie comprennent les scientifiques des données et les ingénieurs en logiciels.
• Les compétences les plus demandées en ce qui concerne la future main-d’œuvre agricole sont la conception de produits, la production numérique et la culture numérique, tandis que dans l’industrie de
la fabrication de produits alimentaires et de boissons, ce seront des compétences telles que la culture numérique, la résolution de problèmes, l’évaluation, l’analyse des systèmes, et le contrôle.
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Source: Le Conference Board du Canada, 31 juillet 2024.
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