Évolution des loyers au Canada (2019–2025) : forte pression dans les petites RMR, stabilisation dans les grandes villes
Niveau des loyers demandés au T1 2025 – Appartement 2 chambres
- Vancouver : 3 170 $ (plus élevé au pays)
- Toronto : 2 690 $
- Victoria : 2 680 $
- Ottawa : 2 490 $
- Montréal : 1 930 $ (17e rang)
- Drummondville : 1 200 $ / Sherbrooke : 1 250 $ (les plus bas)
Ces chiffres reflètent les loyers demandés pour les nouvelles unités mises en location, souvent plus élevés que ceux des baux existants soumis à contrôle.
Hausse des loyers depuis 2019 – Faits saillants
- Sherbrooke : +89 % (de 660 $ à 1 250 $)
- Drummondville : +100 % (de 600 $ à 1 200 $)
- Montréal : +70,8 % (de 1 130 $ à 1 930 $)
- Vancouver : +27,3 %
- Toronto : +5,1 %
Les plus fortes hausses ont été enregistrées dans des petites RMR, traditionnellement plus abordables, où la pression locative s’est intensifiée depuis la pandémie.
Tendances récentes (2023–2025)
- À Toronto, après un pic à 2 920 $ en 2023, le loyer moyen a baissé de 5,6 % en un an.
- À Vancouver, après un sommet de 3 580 $, baisse de 7,8 % depuis le T1 2024.
Chambres à louer – Options abordables ?
Loyers les plus bas :
- Saguenay (480 $), Sherbrooke (500 $), Trois-Rivières (510 $)
Loyers les plus élevés :
- Vancouver (1 070 $), Victoria et Kelowna (970 $), Nanaimo (890 $)
Les chambres en colocation, autrefois solutions économiques, deviennent aussi coûteuses dans les grandes villes de la Colombie-Britannique.
Ce que cela signifie :
- La pression locative s’étend désormais au-delà des grands centres.
- Les candidats mobiles, les nouveaux arrivants et les jeunes actifs peuvent se heurter à des loyers élevés même en région.
- Les données confirment l’intérêt de documenter les coûts du logement par territoire dans les stratégies d’installation et d’employabilité.
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