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La crise des compétences au Canada s’aggrave !

Un article de Phys.org révèle que 700 000 postes restent vacants et que 77 % des entreprises peinent à trouver des candidats aux compétences adaptées.

1. Situation actuelle

  • 700 000 postes vacants au Canada malgré un des plus importants viviers de diplômés (360 000 par an), illustrant un écart croissant entre ce que proposent les formations et les compétences réellement requises par les employeurs.

  • 77 % des entreprises déclarent ne pas trouver de candidat·e·s possédant les compétences adéquates, et parmi celles qui postulent, 44 % manquent encore de maîtrise suffisante pour être embauché·e·s

2. Facteurs explicatifs

  • Un système d’apprentissage traditionnel (apprenticeships) jugé lent et rigide : seuls 32 % des hommes et 35 % des femmes terminent leur formation, souvent sur 4 ans, alors que certains pays l’achèvent en deux ans ou moins

  • Une mauvaise adéquation entre les programmes post‑secondaires et les besoins émergents : pénuries de 100 000 infirmier·ère·s d’ici 2030, de profils en technologie, en génie de la construction et dans l’enseignement

3. Les cinq leviers d’action préconisés

  1. Moderniser les apprentissages : passer à un modèle par compétences, avec formation modulable (mentorat, bootcamps, micro‑crédits) et validation « on demand ».

  2. Accélérer la reconnaissance via les micro‑certifications et parcours modulaires, déjà adoptés par 80 % des entreprises canadiennes

  3. Valoriser l’apprentissage informel : déployer un système national d’évaluation et de certification des compétences acquises hors cursus formel.

  4. Repenser les programmes post‑secondaires : raccourcir et aligner les cursus sur les besoins du marché (par exemple, formats de 2–3 ans en alternance).

  5. Inciter les employeurs : mettre en place incitatifs fiscaux, partenariats de formation co‑financés et reconnaissance publique pour ceux qui investissent dans le développement des compétences

À retenir pour les ateliers proposés et vos diagnostics :

  • Diagnostic du marché : expliciter aux client·es l’ampleur du défi – secteurs comme la technologie, la santé et la construction sont particulièrement touchés.

  • Formations ciblées : encourager le développement de programmes sur-mesure (compétences numériques, langues, savoir‑être) pour combler ces gaps.

  • Partenariats école‑entreprise : mobiliser des collaborations locales pour aligner les curriculums sur les besoins réels du marché.

  • Requalification rapide : proposer des parcours accélérés (bootcamps, microcertifications) pour les profils en reconversion.

  • Suivi personnalisé : mettre en place des bilans de compétences et des plans d’action individualisés pour renforcer l’employabilité.

Voir l’article: ici.

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