Combler le fossé entre les pénuries de main-d’œuvre et les difficultés des nouveaux arrivants à accéder au marché du travail

« Nous travaillons avec de nombreuses nouvelles arrivantes qui ont une éducation et une expérience de chez elles. Certains étaient enseignants, d’autres travaillaient dans le domaine de la garde d’enfants ou des soins de santé, mais il n’y a aucune reconnaissance ici ; il faut repartir de zéro. Personne n’est prêt à vous donner un travail. Que feront les gens ? Ils devront simplement accepter n’importe quel emploi qu’ils trouveront parce qu’ils ont un loyer à payer et des enfants à nourrir. Je me suis souvenu des paroles de Seema en lisant les manchettes récentes sur la difficulté de l’Ontario à faire face à une pénurie de travailleurs en éducation de la petite enfance (EPE). Compte tenu de ce que j’ai entendu de Seema et de ce que nous continuons d’entendre de diverses organisations partenaires à travers le Canada sur les luttes des nouveaux arrivants contre le chômage et le sous-emploi, le problème complexe de pénurie de main-d’œuvre dans divers secteurs semble être un pont manquant. Dans mon travail, nous célébrons la découverte des « ponts manquants », car cette reconnaissance est la première étape vers la construction de ponts.
Seema est une visiteuse à domicile à temps partiel qui travaille dans le cadre du programme d’enseignement à domicile pour les parents de jeunes d’âge préscolaire (HIPPY) au Working Women Community Centre à Toronto. Le programme HIPPY est agréé par le Mothers Matter Center . Il emploie environ 130 visiteurs à domicile par l’intermédiaire de 34 organismes de prestation de services partenaires qui servent chaque année plus de 1 500 mères nouvelles arrivantes de plus de 60 pays dans 30 villes du Canada. Financé principalement par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le programme crée des emplois pour les femmes nouvellement arrivées en tant que visiteurs à domicile afin de renforcer la confiance et les liens communautaires d’autres mères nouvelles arrivantes isolées dans leurs communautés et de les connecter aux services essentiels. Les visiteurs à domicile sont engagés dans un modèle travail-apprentissage pendant leur mandat de deux à trois ans. Après cela, elles occupent d’autres emplois et les mères participant déjà au programme sont recrutées comme visiteurs à domicile, ce qui leur permet d’acquérir une expérience canadienne et de les propulser vers l’accès au marché du travail.
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Source: The Philanthropist Journal, Yousra Qadir, Juillet 2024.
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