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Le recrutement international renforce durablement une organisation

Confrontées à la pénurie de main d’œuvre persistante, de plus en plus d’entreprises optent pour le recrutement international afin de combler leurs postes vacants. Une démarche qui peut toutefois être semée d’embûches ! On fait le point avec Julie-Anne Drolet, Juriste et consultante en immigration accréditée et créatrice d’une nouvelle formation sur le sujet « Démystifier l’embauche d’un travailleur étranger et l’obtention d’un permis de travail« .

Depuis quand vous êtes-vous intéressée à l’enjeu de l’immigration ?

Julie-Anne Drolet : Dès la fin de mes études en droit à l’Université d’Ottawa, j’ai eu la piqûre de l’immigration et j’ai décidé de me spécialiser sur ce sujet. Je suis bénévole auprès de plusieurs organismes d’aide aux nouveaux arrivants et consultante agréée par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration depuis 2013.

Cela fait donc 10 ans que je m’intéresse à cette thématique, qui était loin d’être aussi populaire qu’aujourd’hui. On en parlait pour les grands centres urbains mais beaucoup moins en régions. Moi qui suis native d’Abitibi, j’ai pu constater que ce n’était pas une option envisagée à l’époque. Depuis les cinq dernières années, on voit que cela fait vraiment partie des solutions.

Comment expliquer cette évolution rapide ?

J-A.D.: C’est évidemment du fait de la pénurie de main d’oeuvre qui est beaucoup plus forte aujourd’hui. De plus en plus d’entreprises ont fait le saut et, avec le bouche à oreille, cela donne des idées aux autres.

Quelles sont les idées reçues évoquées par vos clients lors de vos premières rencontres ?

J-A.D.: Leur plus grande crainte, c’est d’investir un gros montant et que la personne immigrée ne reste pas plus de 6 mois dans l’entreprise. La situation peut bien entendu arriver mais ce n’est pas la majorité des cas.

Ils sont toutefois assez réalistes s’agissant des délais. Cela dépend évidemment du pays de recrutement mais, habituellement, il faut compter 9 mois pour une personne venant de Tunisie par exemple. Des délais qui s’expliquent par les démarches à faire auprès des ministères provincial et fédéral mais surtout auprès du bureau des visas à l’étranger.

Pour le coût, je dirais qu’il faut compter entre 5 000 $ et 7 000 $ incluant les honoraires d’un consultant ou d’un avocat.

Quels sont les avantages du recrutement international ?

J-A.D.: Déjà, il y a le contrat de travail de 2 à 3 ans. Ça n’enchaîne pas le salarié mais généralement, ils vont le respecter. Pour des métiers en très grande pénurie, comme dans la restauration, cela vient sécuriser l’employeur.

Ensuite, il y a toute la diversité culturelle apportée. J’ai l’exemple de deux Marocains qui ont été embauchés dans un restaurant en Abitibi. Ils ont pu apporter de nouvelles méthodes et partager leurs compétences et connaissances. C’est une vraie richesse.

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Source: Isarta, Par , 15 mai 2023

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