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Les nouveaux arrivants au Canada : bardés de diplômes.

Conclusions principales : Avec l’augmentation des pénuries de main-d’œuvre au Canada, les groupes marginalisés pourraient être mieux intégrés. Malgré leur niveau de scolarité élevé, de nombreux immigrants occupent des postes inférieurs à leurs compétences et à leur formation. Il faut faire davantage pour remédier à cette sous-utilisation des talents qualifiés au profit de l’économie canadienne.  

Au Canada, plus de 400 000 nouveaux emplois ont été ajoutés à la population active depuis le début de la pandémie, mais plus d’un million de postes demeurent vacants. Alors que les pénuries de main-d’œuvre se resserrent partout au Canada, il faut faire davantage pour encourager la participation des populations marginalisées au marché du travail, y compris les femmes, les personnes plus âgées et les nouveaux arrivants.  

Ce rapport insiste sur le fait que les immigrantes et immigrants récemment arrivés au Canada devraient constituer une cible idéale pour l’intégration au marché du travail, étant donné que bon nombre d’entre eux arrivent dans la force de l’âge et sont très instruits. La réalité, cependant, est que les nouveaux arrivants sont moins susceptibles d’occuper des postes correspondant à leur formation et à leurs compétences. Les données du recensement canadien de 2016 indiquent que moins de 40 % des immigrants et immigrantes occupent un poste qui exige leurs titres universitaires, comparativement à 60 % de la population née au Canada.  

Plusieurs facteurs contribuent à cette réalité, notamment les difficultés de reconnaissance des titres de compétences, les barrières linguistiques et culturelles, qui entraînent une sous-utilisation des compétences et de l’éducation. Néanmoins, ce décalage persistant entre l’éducation et la profession des immigrants récents est préoccupant. La réduction de cet écart pourrait profiter considérablement à l’économie canadienne. Mais pour ce faire, il faut davantage de collaboration entre les gouvernements, le secteur privé, les établissements postsecondaires et les secteurs à impact social.  

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Source: Études économiques Banque Scotia, Young, R., 25 août 2022

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