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L’accroissement de l’immigration contribuera à pallier les effets du vieillissement de la population : Perspectives canadiennes jusqu’en 2045

Ces prévisions économiques annuelles présentent les faits saillants des perspectives nationales à long terme.

Faits saillants du document

  • D’après nos perspectives à long terme, le Canada connaîtra une croissance économique annuelle modeste de près de 1,7 %. Le vieillissement de la population freinera la croissance de la main-d’œuvre canadienne, ce qui limitera la progression des revenus, réduisant ainsi les dépenses des ménages et les investissements des entreprises.
  • La faible augmentation de la population active canadienne, combinée à des hausses modestes des dépenses d’investissement, limitera la croissance de la production potentielle canadienne à un gain annuel moyen de seulement 1,6 % à long terme d’ici 2045. La croissance de la production potentielle serait encore plus faible si ce n’était du récent redressement de la productivité globale des facteurs et des perspectives positives à cet égard.
  • Une progression constante de l’immigration contribuera à atténuer partiellement les tendances observées dans la population née au Canada. Vers 2032, la croissance de la population active canadienne recommencera à s’accélérer et le taux d’activité augmentera lorsque les baby-boomers auront complètement abandonné le marché du travail.
  • Selon les pronostics actuels, l’épisode d’inflation élevée ne devrait pas en pratique persister à moyen et long terme, car les perturbations actuelles des chaînes d’approvisionnement mondiales s’atténueront. Les prix à la consommation devraient augmenter à un rythme annuel de 2,0 % jusqu’en 2045.
  • Les déficits budgétaires diminueront par rapport à leurs niveaux records actuels, mais ils subsisteront à long terme. Le gouvernement fédéral affichera un déficit pendant la majeure partie des deux prochaines décennies. Le financement de ces déficits est présentement gérable, mais la situation changera lorsque les taux d’intérêt commenceront à monter.
  • La mince augmentation des dépenses des ménages sera liée à la faible croissance de l’emploi et des revenus. La vague de dépenses en biens durables liée à la pandémie et la chute des dépenses dans les services, notamment en matière de voyages, ne dureront pas. En vieillissant, les Canadiens dépenseront davantage dans les services comme les soins de santé et moins pour des biens durables.
  • Comme aucun investissement majeur n’est prévu dans le secteur pétrolier et gazier après l’achèvement du projet GNL Canada en 2025, les nouvelles dépenses serviront principalement à maintenir les activités existantes et à assainir l’industrie par le biais d’investissements dans les technologies de capture et de stockage du carbone.

Pour télécharger le document du Conference Board du Canada de 24 pages, publié le 23 novembre 2021, cliquez ici.

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