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Biais au travail : Comment en prendre conscience

Une personne alliée est quelqu’un qui agira dans notre intérêt, une personne qui assure nos arrières. Les possibilités de s’allier sont infinies : on peut le faire dans une équipe sportive, un groupe d’ami·es, une famille… et bien sûr, au travail.

Dans un contexte professionnel, s’allier demande un travail sur soi concret qui demandera un certain effort s’il ne s’agit pas d’une habitude. On voudra, très clairement, utiliser notre pouvoir, parfois relatif, pour aider des collègues appartenant à des communautés historiquement marginalisées. Les allié·es sont en quelque sorte des porte-voix pour une portion sous-représentée de leur groupe.

Chacun d’entre nous peut utiliser les avantages qu’iel a pour aider et soutenir les autres. Ceux-ci peuvent provenir de votre sexe (masculin), de la couleur de votre peau (blanche), de votre âge, de votre ancienneté au travail ou même de votre identité de genre, de votre orientation sexuelle ou de n’importe quel autre trait qui vous distingue et vous place dans une position de choix.

Prendre conscience de nos biais

Nos biais peuvent être si nombreux dans une journée qu’on peut avoir du mal à savoir quels sont ceux que nous faisons de façon plus fréquente. C’est pourtant la première étape à franchir pour devenir un.e allié.e. Selon les Nations Unies, 90% de la population mondiale ont des biais contre les femmes. Et plus encore, une étude menée par Deloitte en 2019 a révélé un écart de perception important en ce qui a trait aux biais raciaux ou ethniques. Seulement 34 % des répondants blancs ont déclaré avoir été témoins d’incidents liés à des biais raciaux ou ethniques, alors que c’était le cas pour 63 % des personnes afro-américaines, 60 % des Américain.es d’origine asiatique et près de la moitié des Latino-Américain.es ou des Hispaniques. Ainsi, il semble être plus aisé de remarquer les injustices lorsqu’on les vit soi-même.

Être un·e allié·e, c’est avoir des responsabilités et d’essayer de contrecarrer les injustices que nos pairs rencontrent. Toute action peut faire la différence. Ainsi, pour esquiver les faux pas, la solution serait de se mettre en sandales! Ce n’est pas littéralement ce que vous portez à vos pieds qui aura un impact sur votre perception des autres, mais bien, le fait de comprendre la métaphore de la botte.

Imaginez-vous que votre privilège est de porter des bottes (allons-y même pour des bottes de chantier). Vous ne sentez rien quand vous marchez sur les orteils de quelqu’un et, inversement, vous n’avez aucune réaction lorsqu’on marche sur vos pieds. A contrario, les personnes provenant de groupes sous-représentés, elles, portent des sandales. Bien entendu, à un moment donné, les personnes en sandales vous diront « ouch, vous marchez sur mes pieds ».

On vous encourage donc à réagir comme vous le feriez naturellement si vous étiez en train de marcher sur les pieds de quelqu’un sans vous en rendre compte. En d’autres mots, plutôt que de dire « Je suis une bonne personne, je n’arrive pas à croire que vous pensez que je suis quelqu’un qui marche sur les orteils des autres », on pourra d’abord, retirer notre pied, s’excuser, écouter le point de vue de la personne qui se faisait écraser l’orteil et, évidemment, essayer de ne plus recommencer.

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Source: L’effet A, Par Élise Jetté, 4 juillet 2023

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