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Les compétences les plus recherchées pour l’avenir du travail ne sont certainement pas « non-techniques »

Dans un contexte d’évolution rapide et d’incertitude permanente, au sortir de la « récession au féminin », un changement fondamental s’est opéré dans la manière dont les employeurs et les employés se présentent au travail. Alors que nous reconnaissons l’importance de la planification et de la stratégie lorsque nous envisageons l’avenir du travail, une question qui préoccupe un grand nombre d’employeurs et d’employés est la rétention : les avantages et les inconvénients de rester ou de partir. Comment nos organisations peuvent-elles s’assurer de garder les membres de leur équipe les plus brillants à une époque où d’autres organisations les incitent à se tourner vers d’autres horizons ? Quelles sont les compétences qui comptent le plus ?

Le coût de la perte de personnel est exceptionnellement élevé. Selon les statistiques, la perte d’un employé coûte à une organisation entre 1,5 et 2 fois son salaire. Dans un avenir du travail encore en cours de redéfinition, quelles sont les principales compétences requises pour garder les employés en période d’instabilité et de changement ?

Dans les recherches de Catalyst qui sont axées sur notre mission de créer des lieux de travail plus inclusifs, deux « compétences relationnelles » particulières figurent au premier rang de toutes nos recherches. Ce sont : l’empathie et l’adaptabilité.

Tout sauf le contexte non technique !

La tendance à les qualifier de « compétences non -techniques » touche heureusement à sa fin. Il est, bien sûr, assez ironique de constater que la société a tendance à minimiser les compétences qui sont plus typiquement associées aux femmes en les qualifiant de « non-techniques » ou en en déduisant qu’elles sont « faciles ». Le terme « compétences non -techniques » dévalue leur signification et leur importance critique. Et, comme nous le constatons dans l’évolution rapide de l’avenir du travail, ces compétences sont tout sauf non techniques. Elles sont difficiles à exécuter. Elles sont essentielles. Et elles ne peuvent pas être déléguées, négligées ou minimisées. De plus, contrairement à des concepts désuets que nous avons pu connaître, on ne naît pas avec ou sans elles. Des compétences telles que l’adaptabilité et l’empathie peuvent, devraient et doivent être développées, encadrées et cultivées sur le lieu de travail.

Les recherches de Catalyst révèlent que l’empathie n’est plus seulement un élément agréable à posséder sur le lieu de travail, mais un impératif stratégique. Nos recherches révèlent que l’empathie est un moteur essentiel de l’innovation, de l’engagement et de l’inclusion sur le lieu de travail. L’empathie étant au cœur des compétences professionnelles, les employés s’attendent et exigent que leurs leaders et leurs organisations se soucient d’eux. Cela rejoint le concept de qualité de l’emploi, qui dépasse le cadre des salaires et des avantages sociaux, et qui constitue une priorité stratégique pour le Centre des Compétences futures (CCF). Plusieurs organisations mènent actuellement des recherches en collaboration avec le CCF afin de mieux définir, comprendre et mesurer les niveaux de qualité de l’emploi existant dans notre économie.

 

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Source: Centre des Compétences futures, mars 2023,  Julie Cafley

 

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